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Capitalisme, desir et servitude : Marx et Spinoza

Lordon, Frédéric

2010

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Testo a stampa (moderno)
Monografia
BID UDA0211351
Description *Capitalisme, desir et servitude : Marx et Spinoza / Frédéric Lordon
Paris : La Fabrique, 2010
203 p. ; 20 cm.
ISBN 9782358720137
Autore
Lordon, Frédéric
Note e bibliografia
Subjects CAPITALISMO - Aspetti sociali
MARX, KARL
SCIENZE SOCIALI E FILOSOFIA
SPINOZA, BENEDICTUS : DE
Dewey 330.122 ECONOMIA. Sistemi, scuole, teorie. Economia della libera impresa. Qui il capitalismo
Publication year 2010
Titolo dell'opera Capitalisme, désir et servitude.
Abstract di polo Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l’enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d’affects qui pouvaient s’y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c’est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s’en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L’enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés.
Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l’occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d’aliénation, d’exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.